Le Temps des Contes

Un RPG reprenant les bases de OUAT dans un contexte inédit et de nouveaux lieux, avec les anciens de la série et les nouveaux. Bienvenue à Bourg-Le-Conte !
 
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 Première rencontre (Desmond)

 
Elizabeth Mills

Elizabeth MillsZelena, La méchante Sorcière de l'Ouest

Histoires : 113

Conte : Le Magicien d'Oz

Personnage : Zelena, la méchante sorcière de l'Ouest

Avatar : Rebecca Mader

Date d'inscription : 04/11/2018

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MessageSujet: Première rencontre (Desmond)    Première rencontre (Desmond)  EmptyMar 27 Nov - 15:14


L’institutrice avait eu un appel assez étrange des services sociaux qui concernaient la jeune Molly qu’elle avait pris en famille d’accueil depuis plusieurs années maintenant. Petit Molly qu’elle considérait dès à présent comme un membre de sa famille, presque comme sa propre fille. Après tout, la petite blonde était une jeune fille épatante, pleine de charme et bien qu’elle est se tempérament un peu rebelle, elle restait gentille et attachante. Elizabeth s’était sans doute bien trop attachée à Molly que ce qu’elle aurait du mais désormais plus rien n’avait d’importance. Elle élevée la jeune fille comme si c’était la sienne, elle lui donnait tout, un soutien, de l’amour, de la joie et voir tous les jours son petit sourire valait tous les sacrifices du monde. Mais cette appel était très étrange et la rouquine ne savait absolument pas quoi en penser. Ils avaient retrouver son père ? Celui qui ne savait même pas que la petite blonde existait belle et bien ? D’un côté Ellie était à la fois heureuse que Molly puisse retrouver sa famille, qu’elle n’était pas seule au monde - bien qu’Elizabeth sera toujours, toujours là pour elle - que quelque pars dans ce monde son père l’attendait mais d’un autre côté … Cela voudrait dire qu’elle viendrait à perdre la jeune fille, qu’elle retournerait avec son père, qu’elle ne vivrait plus avec elle et que la rouquine allait se retrouver toute seule dans cette grande maison perdu, seule. Il n’y aurait plus ses jouets qui traîneraient partout dans la maison, il n’y aurait plus ses petits vêtements éparpillés à droite et à gauche, ses rires qui résonneraient dans toute la maison, ses pleures, ses cris … Tout viendrait à manquer à Elizabeth qui aurait bien du mal à se faire à ce nouveau train de vie. Mais elle ne pouvait rien changer à présent. Son père était de retour à Bourg-le-Conte et elle devait emmener Molly le voir tout à l’heure. Petit regard vers la petite qui était entrain de jouer avec ses poupées sur la tapis du salon alors qu’elle raccrocher le téléphone. Comment lui annoncer ? Bien qu’elle était assez jeune pour comprendre toute l’histoire correctement, Molly avait déjà vécu de changement dans sa courte vie. Une mère qui meurt, un placement dans différentes familles d’accueil avant que l’institutrice ne décide de la garder. Elizabeth savait ce que c’était de perdre un membre de sa famille et même si elle avait toujours eu sa mère, son père lui manquait terriblement. Il y avait ce trou dans ce coeur qui ne s’était jamais rebouché. Elle avait toujours cette cicatrice qui resterait à vie ce manque qui ne se comblera jamais. Celui d’un père qui avait toujours été présente pour elle dans ses souvenirs, le plus grand amour de sa vie.

Elizabeth s’approcha doucement de l’enfant, venant s’accroupir devant elle. « Molly, tu peux arrêter de jouer quelque instant ? Il faudrait que je te parle. » Voix douce qu’elle essayait d’avoir, petit sourire en voyant la jeune fille s’exécuter sans broncher alors qu’elle la prenait avec elle pour la mettre sur le canapé. « Ecoute. Je viens d’avoir une personne au téléphone. » Comment lui expliquer ? C’était un sujet tellement compliquer, que la rouquine ne savait absolument pas comment s’y prendre. « Cette personne a réussit à … retrouver ton papa, ma chérie. Et il est venue, ici à Bourg-Le-Conte, pour te voir. Il nous attend actuellement, donc il faut qu’on se prépare, d’accord ? » Elizabeth essayait de lui faire un sourire, replaçant une de ses mèches rebelles derrières ses cheveux. Elle n’avait que sept ans et pourtant, la rouquine savait qu’elle comprenait parfaitement ce qu’elle voulait dire. « Tu veux bien aller te préparer ? » Petit hochement de la tête avant de la faire descendre de ses genoux, venant elle même à se préparer.

Dernière touche, Elizabeth vient placer son chapeau sur la tête, l’attachant correctement. Molly était déjà prête, chaussure aux pieds, manteau sur le dos avec son sac à dos et les voilà partit en direction de la mairie. Elizabeth avait dix milles questions qui lui passait par la tête, ne sachant pas vraiment quoi penser de cette situation. Elle qui avait l’impression d’avoir eu Molly toute sa vie, voilà que du jour au lendemain ils venaient de retrouver son père ? Est-ce que même il était capable de s’occuper de la petite ? L’institutrice donnerait tout pour Molly et serait prête à l’adopter à présent. Elle y avait même penser plusieurs fois, faire officialiser les choses mais le temps avait été plus rapide que la rouquine qui s’était faite dépasser. Elles arrivaient doucement à la Mairie, s’approchant de plus en plus de la salle où la rencontrer allait avoir lieu. Ellie serrait la main de la petite Molly dans la sienne, s’approchant de plus en plus des portes en face d’elle. « Prête ? » qu’elle dit à la petite blonde mais celle-ci ne semblait pas très assurer. Elizabeth s’accroupisse à sa hauteur, lui offrant son plus beau sourire. « Ne t’en fait pas. Tout va bien se passer d’accord ? Je suis là. » Et elle ne comptait pas bouger tant qu’elle n’avait pas fait plus ample connaissance avec ce monsieur, finissant par ouvrir la porte. Il se trouvait à quelque mètres plus loin, s’approchant doucement, Elizabeth fini par tendre sa main vers lui alors que l’autres tenait toujours fermement celle de Molly qui se cachait légèrement derrière les jambes de la rouquine. « Bonjours, Elizabeth Mills. »
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M. Desmond Waldbrant

M. Desmond WaldbrantHansel

Histoires : 243

Conte : Hansel & Gretel || La petite fille aux allumettes

Personnage : Hansel le jumeau de la petite fille

Avatar : Chris Pine

Date d'inscription : 17/10/2018

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MessageSujet: Re: Première rencontre (Desmond)    Première rencontre (Desmond)  EmptyJeu 29 Nov - 14:27


Première rencontre

Cause for the first time in forever there'll be music there'll be light for the first time in forever I'll be dancing through the night 'cause in the first time in forever I won't be alone


Mort de nervosité suffisait à peine pour couvrir comment Desmond se sentait au moment de se lever. À vrai dire il n’avait pas réellement fermé l’oeil, passant plutôt la nuit à se tourner et se retourner dans sa petite chambre de l’auberge Granny. Tout se passait si vite, bien plus vite que ne l’avait présagé ses interactions avec cette chère commissaire qu’était miss Skywalker, à tel point qu’il n’avait même pas encore pris le temps de se chercher un lieu d’habitation convenable. Le voulait-il vraiment d’ailleurs ? Voulait-il s’înstaller à Bourg-le-Conte, avec Molly ? Ne voulait-il pas simplement faire sa connaissance, puis l’emmener à Aurillac, ou ailleurs ? Il n’en était pas sûr. Il ne savait même pas si leur rencontre se passerait bien.

Des milliers de questions déferlaient dans son cerveau à mesure qu’il se préparait. Lever. Et si la petite ne l’aimait pas ? Petit-déjeuner. Et si elle voulait rester avec sa famille d’accueil ? Rasage. Et si elle voulait rester à Bourg-le-Conte, tout simplement ? Brossage des dents. Avait-il vraiment la capacité d’être père ? Envie ? Habillement. Et si on la lui refusait, purement et simplement ?

Il attrapa ses clés de voiture. Il avait rendez-vous peu de temps après à la mairie, dans une pièce probablement bien vide. Il comprenait la volonté des services sociaux d’organiser leur rencontre dans un environnement neutre, mais cela lui paraissait trop formel, trop impersonnel, en rajoutant une couche sur sa nervosité existante. Il aurait préféré la voir à l’école, ou alors sur une place de jeu, ou même autour d’un chocolat chaud à l’auberge en-dessous de sa chambre. Qu’est-ce qu’elle aimait ? Le chocolat chaud ? Froid ? Les bonbons ? Quel était son jouet préféré ? Sa couleur de cheveux ? Lui ressemblait-elle un tant soit peu ? Dans son apparence, son caractère ? Était-elle calme et silencieuse, bordélique, propre sur elle, autoritaire, souriante ? Que pensait-elle à l’idée d’avoir un père après tout ce temps ? Que penserait-elle plus tard, quand elle serait en âge de comprendre comment un père pouvait être absent ? Le comprenait-elle déjà ?

Il se frappa le front doucement, essayant de ne pas trop y réfléchir. Ça n’était pas la peine de se tortuer l’esprit. Après toutes ces procédures, le commissariat, le passage chez les services sociaux, chez le juge, l’heure de vérité était arrivée. Il allait rencontrer sa fille, ce petit être qu’il ne connaissait pas encore, mais qu’il ne voulait qu’aimer, chérir, lui donner une chance à la vie qu’il n’avait pas eu. Lui, l’enfant de personne, l’adopté qui n’avait jamais vraiment collé parmi les enfants biologiques, il pouvait être le père d’une petite fille qui n’en avait jamais eu, et qui en avait peut-être grand besoin.

Il se parqua devant la mairie, tellement stressé de faire bonne impression qu’il se plaça de manière parfaitement équivalente entre les deux lignes blanches de la place, la voiture bien droite par rapport au muret en face. Il jeta un coup d’oeil à sa voiture, qu’il avait nettoyée de fond en comble la veille, juste au cas où l’on regarderait à l’intérieur. Il en avait lavé l’extérieur aussi, et les barres blanches reluisaient en fort contraste avec le rouge pâle. Les mains cramponnées sur le volant, bien trop en avance surtout par rapport à ses habitudes, il sentit le stress monter d’un seul coup. Ses phalanges blanchirent, tandis qu’il essayait de calmer sa respiration. Enfin, il soupira profondément, et sortit de son véhicule.

« Bonjour, j’ai rendez-vous dans le département des services sociaux. Je dois rencontrer ma fille aujourd’hui même. »

Le dire à voix haute lui procura la capacité à sourire de manière à la fois timide et ravie, au point d’ignorer l’expression peu avenante de la personne de l’accueil. Il avait l’habitude désormais de ce genre d’attitude plutôt froide des gens de la ville. Sa venue n’avait l’air d’enchanter personne, et pour ce qu’il avait entendu, il n’y avait que très peu d’inconnus dans les parages, bien que plusieurs d’entre eux c’était introduit dans le milieu dernièrement. Desmond avait d’ailleurs crut voir une tête connue en la personne d’August, mais il n’en était pas certain, gardant l’oeil ouvert pour le jour où il viendrait à la croiser. Quelque part, cela l’inquiétait ; que lui-même soit invité dans un trou perdu pour une raison étonnante pouvait encore passer, mais que l’un des autres bambins de l’orphelinat y soit aussi était trop gros pour être une coincidence. Il n’avait pas envie de s’imaginer le pire, et se rassurait en se disant que August avait toujours été du genre fouineur, hanté par l’idée qu’il était le protecteur des enfants perdus de Paris, une idée que Desmond n’avait jamais su apprécier.

On le guida jusque dans une pièce spacieuse et lumineuse, qui ressemblait à un bureau serti d’un petit canapé et d’une table basse couverte de magasines. Il remarqua qu’on y avait posé des jouets un peu au hasard, au cas où sûrement Molly avait envie de s’occuper, ou pour leur donner une chance de faire quelque chose ensemble. L’assistante sociale l’accueillit d’une salutation mi-sévère, mi-accueillante, plongée dans le sérieux de son travail mais forcée par le contact social d’être agréable avec le « jeune papa ». Desmond discuta avec elle quelques instants, à propos de Molly, des modalités, de ce qui allait se passer à partir de là. Il savait déjà un peu tout cela mais un rafraîchissement n’était pas de refus. Il allait pouvoir voir Molly de temps en temps, d’abord en présence de sa mère d’accueil, et si tout se passait bien, une sortie pour les deux serait organisée, jusqu’à pouvoir procéder une reconnaissance officielle de sa paternité. Desmond ne pouvait s’empêcher de ressentir un vide croissant dans son estomac tant il avait l’impression d’être fliqué ; mais il n’eut pas le temps d’y penser quand des coups légers retentirent à la porte. L’assistante sociale se dirigea vers celle-ci, et chaque pas qu’elle faisait doublait le niveau de trouille qui coulait dans les veines de Desmond.

Enfin, elles apparurent.

D’abord, une grande femme rousse, qui donnait une impression d’autorité maternelle qui ne fit qu’appuyer sur les doutes de Desmond à l’idée d’être un bon parent. Elle portait un chapeau extravagant par-dessus un beau visage serti d’yeux d’un bleu étrangement glaçant par rapport à la chaleur douce qu’elle semblait dégager autrement. Puis, une petite fille, et le coeur de Desmond rata un battement.

Elle lui ressemblait tellement. Une petite blonde aux yeux clairs et aux cheveux bouclés comme il les avaient à l’époque. Il ne respirait plus, trop fasciné par ce drôle d’instant, avant de revenir à la réalité en réalisant à quel point il devait avoir l’air étrange, à la fixer comme ça. Il hésita, fit un pas en avant, s’arrêta, puis s’approcha d’un air résolu vers la femme rousse, qui se présenta alors.

« Bonjour ! Bonjour, merci. Je m’appelle Desmond Waldbrant. Enfin, Morten Waldbrant mais je préfère qu’on m’appelle par mon deuxième prénom. »

Il était nerveux, c’était plus que visible. La petite aussi, peut-être ; un peu cachée derrière les jambes d’Elizabeth, ce qu’il pouvait comprendre. Maintenant que le moment était venu, il se sentait de plus en plus calme. Après avoir salué Elizabeth, il reporta son attention sur Molly, et posa un genou par terre, pour caler son regard à la hauteur du sien, puis tendit une main vers elle pour qu’elle la serre comme un adulte, n’attendant rien de sa part que son attention.

« Bonjour Molly. Je m’appelle Desmond, et je suis ravi de te rencontrer enfin. »

Il ne savait pas quoi dire d’autres, mais savait tout en même temps que ce n’était pas le but, pas encore. Ça n’était pas encore le moment de lui expliquer pourquoi il avait été absent, pourquoi ils ne se connaissaient pas. À moins bien sûr qu’elle ne lui pose la question. Molly l’observa d’ailleurs quelques secondes, toujours un peu en retrait derrière les jambes d’Elizabeth ; de longues secondes passèrent, mais Molly finit enfin par lui tendre la main, et Desmond la serra délicatement, un sourire doux sur le visage. L’assistante sociale se manifesta alors.

« Bien, maintenant que les présentations sont faîtes, je vous laisse entre vous pour discuter. Madame, monsieur, je suis dans le couloir si vous avez besoin de moi. Molly, au moindre problème, tu cours me chercher d’accord ? »

Elle adressa un clin d’oeil à Molly, qui répondit par un petit sourire malicieux, et sortit de la pièce. Desmond s’était relevé, et le silence pesant était retombé dans la pièce. Un sentiment étrange flottait dans les airs, et Desmond finit par le briser.

« Vous voulez vous asseoir, toutes les deux ? Venez, installons-nous. » Il les invita sur le canapé, et se sentit quelque peu triste de voir Molly prendre place de l’autre côté d’Elizabeth, le laissant à côté de la mère d’accueil. La petite ne cessait de le fixer, puis, dès que Desmond croisait son regard, elle regardait ailleurs. Tant de choses devaient se dérouler dans son esprit, et il n’était pas certain par où il voulait commencer. « Ils nous ont laissé de l’eau, vous avez soif ? » Sans attendre de réponse, Desmond attrapa le plateau et servit tout le monde, avant de s’asseoir à côté d’Elizabeth. Molly attrapa un cahier et des stylos, et se mit à dessiner. Desmond l’observait doucement, sans intervenir, et préféra discuter un peu avec Elizabeth ; il avait une peur panique de faire un mauvais pas auprès de sa fille. « Alors hum… depuis combien de temps vit-elle chez vous ? » Il ne voulait pas poser de questions trop difficiles, comme la mère de Molly, tout du moins devant la petite fille. Peut-être prendrait-il un café avec Elizabeth plus tard, pour aborder des sujets plus compliqués. Molly n’avait-elle pas école, ce jour-là ? Il ne savait plus quel jour il était. « Tout se passe bien pour elle ? Tu es en primaire, n’est-ce pas ? » Molly leva brièvement les yeux sur lui ; Desmond lui sourit. Molly retourna à ses affaires sans dire un mot.

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Elizabeth Mills

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MessageSujet: Re: Première rencontre (Desmond)    Première rencontre (Desmond)  EmptyVen 14 Déc - 11:42


Le coeur qui battait avec une rapidité déconcertante, Elizabeth était légèrement stressée par la situation qui se déroulait, qui allait se dérouler devant elle. Elle venait légèrement serrer la main de Molly dans al sienne, instinct de protection envers la jeune fille. Même si c’était bien son père devant elle, la rouquine ne risquait pas de la lui donner aussi facilement, voulant qu’il soit le mieux possible pour la jeune fille qu’elle avait pris sous son aile à la mort de sa mère. Non, Molly avait vécu tellement de chose qu’elle voulait s’assurer que cette fois-ci elle n’allait plus souffrir. Elizabeth savait ce que s’était, ce sentiment affreux de perdre un parent chère ses yeux. Elle l’avait vécu, elle le ressentait encore dans son soeur même adulte, alors que l’absence de se père qu’elle aimait plus que tout lui laissait un trou dans le coeur. Troue dans le coeur que Molly avait pratiquement réussis à refermer depuis sa venue, depuis qu’elle faisait partie de la vie de l’institutrice. Petite fille si adorable. Les deux femmes n’avaient mis que peu de temps à tisser des liens, des liens forts qui les unissaient toutes les deux. Elles se comprenaient sans même à devoir se parler, histoire assez commune, sentiment similaire. Vraie relation qu’elle avait et Elizabeth avait peur de  la laisser à ce qui était encore un inconnu à ses yeux. Elle venait lui serrer la main, offrant un sourire sur son visage à son encontre alors qu’elle voulait malgré tout rester confiante et courtoise malgré l’appréhension, la peur, le doute qui restait gravé dans sa mémoire. Elle resserrait son emprise sur la main de Molly alors que le jeun homme venait à se baisser pour se mettre à la hauteur de la blonde pour lui dire bonjours. Instinct de protection, instinct quelque peu maternelle qu’elle ne pouvait essuyer et qui resterait graver dans ses veines à jamais quand il s’agissait de Molly. Ô, oui elle considérait désormais Molly comme une partie intégrante de sa vie, de sa personnalité, et son être entier alors qu’elle avait du mal à se dire que lorsque tout sera mis en place, elle la quittera pour partir avec son père. Elle la quitterait pour aller sa véritable famille, famille de sang alors qu’Elizabeth sera de nouveau seule dans cette maison éloignée de tout, seul dans une maison vide qui regorgera de souvenirs pourtant si chaleureux d’elle et de sa petite protégée. La petite cherchait par ailleurs le regard de la rouquine qui lui offrit un sourire confiant pour la rassurer. Tout va bien se passer, rien ne pourra lui arriver tant qu’Elisabeth sera de cette terre. Promesse que l’institutrice se fit à elle même.

La rouquine salua par la suite l’assistante, celle qui s’était occupé de Molly depuis le début, celle qui l’avait mis sous la garde d’Ellie, celle qui veillait à se que tout se passait bien entre les deux femmes. Petit rire qui s’échappa de ses lèvres alors que le silence retomba dans la salle, Elizabeth regardant toujours Molly avec un regard tendre et bienveillant pour être sûr que tout aille bien pour la petite. Léger sursaut aux paroles de Desmond, détournant son regard sur le jeune homme. « Oui allons - y. » Elle s’installa d’un côté, laissant le choix à Molly de venir s’installer entre elle et son … père ? C’était si étrange de dire cela. Mais la jeune fille préféra se mettre de l’autre côté, s’éloignant de cette inconnue qui était encore un étranger pour elle. Elizabeth lui donna alors son sac pour qu’elle puisse se mettre plus à l’aise, finissant elle même par sortir son petit cahier, remplis de ses plus beaux dessins et des crayons de couleurs. « Oui, un peu d’eau me ferait du bien. Merci. » L’institutrice, finissait de s’installer confortablement dans le canapé, buvant le breuvage, se rendant alors compte  qu’elle point sa gorge pouvait être sèche. Coeur palpitant, elle ne pensait pas que cette rencontre la ferait également stresser. Et pourtant. Elle stressait, Elizabeth. Plus qu’elle ne le montrait, paraissant comme une jeune femme sur d’elle et de ses choix, de sa vie, de tout pratiquement.

Question posé qui la laissait légèrement perplexe. Combien de temps elle avait Molly ? Elizabeth avait cette impression que c’était depuis toujours, ne venant même plus compter les années dorénavant. Elle avait cette impression que Molly avait toujours fait partie de sa vie depuis le début, comme si elle était sa propre fille. « hum … » Petit moment de réflexion, sans pour autant réussir à trouver le nombre exacte d’années. « Plusieurs années. Depuis la mort de sa mère, il me semble. » Mère qu’elle aurait bien voulu connaître un peu plus pour lui dire à quelle point sa fille était génial, adorable, gentille. « Vous savez, je ne compte même pas les années. Avoir eu Molly dans ma vie, fut un cadeau du ciel. » Et pour rien au monde Elizabeth voudrait changer cela. Non, loin de là même alors qu’elle aurait voulu garder la blonde au près d’elle jusqu’à la fin. Petit coup d’oeil a Molly pour lui sourire, observant légèrement ce qu’elle était entrain de faire. Rigolant légèrement à la réaction qu’elle pouvait avoir face à Desmond, lorsqu’elle ne snoba ainsi pour retourner à ses occupations. « Tout se passe pour le mieux. C’est une jeune fille très intelligente, très gentille qui fait tout simplement sa timide. » Mais après tout c’était normal, non ? Face à cet être qu’on lui avait désigné comme son père. C’était perturbant pour une enfant de son âge qui ne comprenait pas encore tous ce que cela engendrait pas la suite. « Elle est en primaire effectivement. Elle se débrouille vraiment bien en classe, son institutrice que je connait personnellement, me dit que c’est une vraie chippie. » Une vraie de vraie alors qu’Ellie ne pouvait en aucun cas contredire les dire de sa collègue. Molly avait cette esprit de pensé un peu rebelle mais c’était tout ce qui faisait son charme.

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