Le Temps des Contes

Un RPG reprenant les bases de OUAT dans un contexte inédit et de nouveaux lieux, avec les anciens de la série et les nouveaux. Bienvenue à Bourg-Le-Conte !
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

 

 Why won't somebody come and save me from this ? | Stella

 
Arthur Smith

Arthur SmithArthur, le possédé

Histoires : 58

Conte : Mystery Skulls

Personnage : Arthur Kingsmen

Avatar : Evan Peters

Date d'inscription : 17/11/2018

Why won't somebody come and save me from this ? | Stella Empty
MessageSujet: Why won't somebody come and save me from this ? | Stella   Why won't somebody come and save me from this ? | Stella EmptyMar 4 Déc - 22:36


Why won't somebody come

and save me from this ?

Comme c’était agréable de frapper un pauvre innocent. Il n’avait rien trouvé de plus amusant que d’entendre une personne le supplier d’arrêter. Cela faisait quelques minutes qu’il était en train de donner des coups de pieds dans ce misérable inconnu qui n’avait commit pour seule erreur que de le croiser au moment où il cherchait un punching ball. Oh bien sûr, son corps n’était pas bien musclé, mais une bouteille brisée trouvée par terre et une bonne attaque surprise lui avaient suffit pour prendre l’avantage. Un peu de sang, des cris de douleurs, tout ce qu’il fallait pour bien débuter la soirée. Une petite mise en jambe des plus agréables. Après ça, il irait sans doute péter quelques motos, en voler une, briser des vitrines de magasins et rouler sur une personne au pif pour le plaisir de la chose. Ah il allait s’éclater !

Du moins c’était ce qui était prévu mais à peine en avait-il terminé avec son jouet humain qu’une sale petite merde vint interrompre ses plans. Une femme commissaire et gnagnagna. Il avait bien tenté de lui péter la gueule pour lui apprendre qui commande mais elle semblait avoir de l’expérience la garce ! C’était tellement chiant d’être aussi faible ! S’il avait des muscles ça se serait passé différemment ! Il lui aurait fait bouffer le trottoir à la blondasse ! Il était tellement en colère et frustré que sa soirée soit interrompue de la sorte ! Il ne manqua pas de laisser sa rage s’exprimer verbalement tout le long du chemin jusqu’au poste de police, tout en se débattant violemment. C’est clair, il allait lui faire payer à celle-là ! A elle et à tout ceux qu’elle aimait ! Il mourrait tellement d’envie de lui prendre la tête et de la fracasser contre le mur ! Mais une fois derrière les barreaux, il avait bien conscience qu’il ne pouvait plus rien faire contre elle, du moins pas dans l’immédiat. Son seul moyen de faire sortir sa rage était en menaces. Menaces qu’il avait la ferme attention de mettre en œuvre.

- T’as un gamin ? J’me ferai un plaisir de le foutre au four et de te le faire bouffer sale chienne ! Tu te crois en sécurité de l’autre côté de ces barreaux ? J’te montrerais à quel point tu te trompes ! Je vais m’assurer que tu souffres, longtemps, et tu finiras par me supplier de mettre fin à tes jours !

Il resta un moment à fulminer, à cracher son venin, à frapper contre le mur pour extérioriser cette frustration d’être enfermé dans cette misérable cellule alors qu’il avait l’occasion de s’amuser. Oh mais il allait s’amuser oui. Et il avait une cible toute désignée. Elle allait tellement regretter, oh oui. Il commencerait par trouver ses proches. Et puis mystérieusement ils allaient se mettre à… disparaître. Avec peut-être juste une marre de sang en souvenir. Ou un membre découpé qu’il pourrait lui envoyer. Oh ça allait être fabuleux. Il se mit à faire les 100 pas, à regarder vers la jeune femme, tel un tigre observant sa proie. Il allait sortir d’ici. Et là. Ca allait être le début d’un nouveau petit jeu. Un sadique, sanglant, et plaisant petit jeu. Il finit par aller s’asseoir au fond de sa cellule, planifiant, organisant, imaginant des plans plus sordides les uns que les autres. Riant parfois à ses propres idées les plus machiavéliques. Puis le temps défilant, il finit par fermer les yeux de sommeil.

*****

Avant même d’ouvrir les yeux, Arthur sentait que quelque chose n’allait pas. Pour autant qu’il se souvienne, il était assit à son bureau en train de bricoler des trucs. Il aurait très bien pu s’endormir dessus sans le vouloir, comme ça lui arrivait souvent, surtout depuis qu’il trouvait difficilement le sommeil réparateur comme en témoignaient ses cernes sous les yeux. Mais là il sentait qu’il était assit sur le sol, adossé à un mur. C’est ce fait qui le poussa, malgré toutes les difficultés du monde qu’il éprouvait à se motiver à se lever en temps normal, à ouvrir les yeux. Et là, il fût immédiatement envahit par la panique. Il en était sûr, il n’était pas là où il se souvenait qu’il était pour la dernière fois. Ce n’était pas la première fois que ça arrivait, et il savait ce que ça signifiait. Il avait recommencé. A chaque fois qu’Arthur se rendait compte qu’il avait fait une crise, la même question revenait dans sa tête : « qu’est-ce que j’ai fait ? ». Et il savait que la réponse n’allait pas lui plaire. Même sans se souvenir de rien, il savait parfaitement que l’autre s’amusait à faire les choses les plus immorales. Il le connaissait. Parfois il l’entendait lui parler. Il y avait cette voix dans sa tête qui lui disait des choses horribles. Et parfois, il y avait des personnes qu’il ne connaissait pas qui venaient le voir et régler des comptes pour des crimes qu’il ne se souvenait pas avoir fait. Mais cette fois, la panique qu’Arthur ressentait était encore plus grande. Car cette fois, il ne se réveillait pas au milieu d’une ruelle ou chez lui au milieu d’un salon ravagé par ce qui semblait être une bête sauvage qui avait eu l’envie soudaine de tout détruire. Non cette fois il était dans une cellule. Il regarda autour de lui nerveusement pour se rendre compte qu’il était au poste de police. Qu’est-ce qu’il avait fait ? Il se met à trembler en se rendant compte qu’il y avait du sang sur son haut. Du sang qui n’avait pas l’air d’être le sien. Tout de suite, il s’imagina le pire. Est-ce qu’il avait… commit l’irréparable ? Non… Non il ne voulait pas le croire et pourtant cette idée tournait en boucle dans son esprit. Est-ce qu’il avait finit par aller jusqu’à tuer quelqu’un… ? Etait-il devenu un meurtrier… ? Il espérait que ce ne soit pas le cas, de toutes ses forces. Il priait tous les dieux existants pour que la personne à qui il avait dû s’en prendre aille bien. Ou au moins qu’elle puisse être soignée, peut importe de qui il s’agissait.

Mais peut-être se trompait-il. Peut-être qu’il n’avait blessé personne. Mais ce sang sur lui, même s’il n’y en avait pas tant que ça, était suffisant pour laisser son imagination envisager le pire scénario. Il avait toujours eu l’habitude de tout de suite s’imaginer les pires choses et son trouble mental n’avait pas aidé à améliorer ce côté pessimiste naturel. Il ne saurait trop dire s’il préférerait se souvenir des actes qu’il commettait lorsqu’il était dans cet état de crise ou si c’était une bonne chose de n’en rien savoir. Ce qu’il savait, c’est que le fait de ne pas s’en rappeler, cette incertitude qui en découlait, était une véritable torture pour lui. Qu’est-ce qu’il avait fait ? Est-ce qu’il était sûr de vouloir le savoir ? Au moins il serait fixé. Il saurait s’il était devenu un meurtrier… un monstre… ou d moins un monstre pire que ce qu’il était déjà devenu.

Il ramena ses jambes contre lui et les larmes commencèrent à couler sur ses joues. Des larmes de peur, mais aussi de regret. Il aurait dû aller se livrer à la police bien avant, dès qu’il a su qu’il n’était… pas seul. Il aurait dû leur dire de l’enfermer. Mais il ne l’avait pas fait. Encore une fois parce qu’il avait trop peur pour agir. Et parce que cette voix dans sa tête se servait de cette peur, elle l’alimentait pour le faire agir comme elle l’entendait. Plutôt que de se livrer, Arthur avait choisit de se renfermer et d’essayer de ne pas le contrarier. Et voilà où ça avait mené. Ca n’avait fait qu’empirer. Pourquoi il était comme ça ? Pourquoi avait-il fallu que ça tombe sur lui ? Il n’en pouvait plus. Il voulait juste que ça s’arrête. Il voulait que l’autre s’en aille. Qu’il le laisse tranquille. Il ne savait plus quoi faire. Il était terrifié à l’idée de reperdre le contrôle. Terrifié à l’idée de faire du mal à des gens. Il n’en pouvait plus de se réveiller dans un endroit inconnu, de se demander ce qu’il avait bien pu faire, s’il avait encore blessé quelqu’un. Il ne savait pas quoi faire, il ne voulait pas en parler, de peur de le contrarier. Il s’était renfermé sur lui-même. Et maintenant, il était finalement là où il aurait dû être depuis pas mal de temps. Dans une cellule. C’était sans doute mieux ainsi. Au moins il arrêterait de faire du mal aux gens. Il espérait juste que ce n’était pas trop tard. Que s’il s’en était prit à quelqu’un cette nuit, cette personne était toujours en vie et pourrait aller mieux, même si son côté pessimiste lui disait que c’était déjà trop tard et que l’irréparable avait été commit.

Les jambes contre lui, Arthur les entoura des ses bras dont l’un était fait de métal et il laissa son front retomber contre ses genoux, se laissant aller aux larmes dans cette espèce de bulle de désespoir dans laquelle il se plaçait systématiquement en se réveillant d’une crise, oubliant qu’il n’était peut-être pas totalement seul ici.
Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» La petite vie de Stella
» Le laisser-passer A38 || ft Stella
» Les étoiles de Bourg-leConte || Liens de Stella

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Temps des Contes :: Bienvenue à Bourg-le-Conte :: Centre-ville :: Le poste de police-
Sauter vers: